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TEMOIGNAGE D'UN DESCENDANT
D'IMMIGRANTS NORMANDS par Marco Lavoie J’ai navigué sur votre site. J’ai fait des belles découvertes. Je
suis né et je vis à Cap-Santé, petit village situé sur les bords du
Saint-Laurent à 50 km à l’ouest de Québec. En écoutant les extraits
sonores et en consultant votre site, j’avais l’impression d’entendre
mes grands parents, des gens de la famille de ma mère et de mon village. J’ai
ainsi découvert que mon accent s’apparentait à celui des Normands. Si
à l’écrit que je m’exprime dans un français classique. J’ai
découvert qu’à mon insu que ma parlure est souvent normande. Ma femme
qui vient de Québec dit que je parle un mauvais français et elle tente de
me corriger ou elle ne comprend pas certains mots que j’utilise. Mes
professeurs ont essayé de corriger ma parlure. Grâce à votre site, je
sais maintenant que je ne parle pas mal mais que je parle avec du
vocabulaire, de la gestuelle et de la parlure normande sans le savoir le
quart du temps. Je vais enfin pouvoir me défendre. 
Je réalise que ce serait plus facile pour moi de tenir une conversation avec vous autres qu’avec un Parisien. Le Parisien aurait du mal à me comprendre, je devrais adapter mes mots et tandis qu’avec vous autres ça coulerait probablement comme de l’eau de roche. Je pourrais comprendre la majeure partie de ce que vous dites. Je me sens maintenant un peu comme de la parenté éloignée avec vous autres. Je peux vous affirmer que la génétique c’est fort pour avoir su préserver ces traits identitaires. Mes deux parents et familles sont de descendance normande. Je descends de Normands qui ont accosté à Québec au XVIIème siècle. La famille à ma mère est établie dans la même contrée depuis 1681. Si je viens en France un jour, c’est sûr que je vais aller en Normandie et tenter de fraterniser avec votre communauté. Je crois que j’aurai l’impression étrange de renouer et de me retrouver à la maison avec de la parenté. 
Mes ancêtres en Normandie sont partis issus de deux coins différents. Mon ancêtre du coté maternel, Robert Germain, est né en 1639 à Lonlay-l’Abbaye dans l’Orne. Mon ancêtre paternel, René De La Voye, a vu le jour dans une paroisse du nord de Rouen le 28 novembre 1628. Au cours des siècles au Québec, le nom de famille « De La Voye » est devenu « Lavoie ». Si je visite un jour votre coin de pays, Rouen et Lonlay-l’Abbaye seront pour moi des arrêts obligatoires. Vous trouverez quelques photos de maisons témoignant de l’héritage normand dans mon patelin. 
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