Dictionnaire français – normand

Le trésor de la langue normande- Dictionnaire français – normand

29000 mots français-normand.

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Le but de ce dictionnaire double est de mettre à la disposition de tous ceux qui s’intéressent à la culture normande le plus grand nombre de mots possible.
Un Trésor ? Oui, une richesse de notre patrimoine qui s’effrite de jour en jour avec la disparition progressive de ses locuteurs… Mais rien ne sert de se lamenter. Un « Trésor », c’est aussi le sens « d’une collection », « une réunion de choses précieuses amassées pour être conservées, considérées comme une richesse pour les générations futures ». Il y eut un Trésor de la langue française, un Trésor de l’occitan. Voici un « Trésor de la langue normande ».
Vous avez entre les mains deux dictionnaires : bien sûr, un dictionnaire normand-français qui vous étonnera par son ampleur. Mais jamais jusqu’à présent ne fut tentée l’expérience de publier un dictionnaire français-normand. Cela mérite une explication…
Le Tome I est le Dictionnaire français-normand : ce premier tome part des mots français pour rechercher les mots normands de même sens ou de sens voisin. Il s’agit presque d’un dictionnaire analogique. C’est une formule très originale imaginée par leurs auteurs pour faciliter l’entrée dans ce « Trésor de la langue normande ». À un mot français correspond souvent une dizaine de mots normands voisins classés par ordre alphabétique. Le sens de chaque mot normand est alors précisé en français car il n’existe pas obligatoirement un mot spécifique français pour le traduire !
II. Le second tome, normand-français, est plus classique dans sa forme. Combien de mots normands ? Plus de vingt-sept mille, traduits en français et expliqués… Et, lorsque c’est utile, de nombreux exemples pour éclairer la signification et l’usage de ces mots.
Des citations d’auteurs de toute la Normandie parsèment les deux dictionnaires sans tomber dans une profusion qui alourdirait l’ouvrage et sans prétendre à un quelconque équilibre entre eux ni exhaustivité. L’orthographe des auteurs a été souvent conservée, elle est riche d’enseignements sur leur prononciation, même si ce n’est plus la graphie en usage actuellement.
À chaque lecteur de s’approprier les mots et expressions qui lui plaisent, voire de compléter par lui-même et de nous informer de ses connaissances pour une édition future, ou une mise en ligne sur le site Internet « www.magene.fr ».

Cet ouvrage a pour but de vous aider à parler normand avec un vocabulaire étendu et de faciliter la lecture des ouvrages de ceux et celles qui ont écrit ou qui écrivent actuellement en normand (écrivain-e-s de qualité et plus nombreux que ce que l’on croit souvent). Naturellement, si vous y trouviez une incitation à prendre la plleume et à écrire vous-mêmes en normand, prose ou vers, le but de notre effort de collecte et de rédaction sera atteint !
La plupart des auteurs de ce Trésor de la langue normande ont le normand comme langue maternelle. Leur connaissance et leur pratique est la base de ces dictionnaires, alliées à la collecte orale. La plupart des mots sont toujours connus aujourd’hui, même si c’est par un nombre de gens qui se restreint comme peau de chagrin.
De nombreuses personnes ont été consultées que nous remercions vivement. Et les centaines de fiches manuscrites de collectage rassemblées par Marcel Dalarun et Hippolyte Gancel au cours des années constituent l’une des bases de ces dictionnaires : à elles seules, elles représentent des trésors de mots portés à votre connaissance.
Cependant il faut aussi rendre hommage à tous les érudits qui ont noté (surtout à la fin du dix-neuvième siècle) dans de très nombreux glossaires et dictionnaires un nombre incroyable de mots et d’expressions entendus lors des siècles passés. Mais seulement une faible partie du vocabulaire contenu dans ces deux dictionnaires en a été extraite (en particulier concernant l’Est de la Normandie, faute du temps nécessaire à la vérification de leur usage aujourd’hui). Il est parfois possible de consulter ces dictionnaires du XIXe siècle sus la teile Internet, mis en ligne par des universitaires… québécois.
Peut-on « sauver » tous les mots ? Leur redonner vie ?
Probablement non, étant donné qu’il n’existe en France aucune politique volontariste pour le faire, de la part de l’État français à l'exception des Institutions régionales : interdiction dans les écoles et collèges des cours de langue régionale, presque rien dans les médias, très peu de financements publics, Etc. Ignorance générale de l’existence de cette langue, encore traitée de « patois » parfois par des universitaires qui devraient la défendre.
Même à Jersey et Guernesey où les élus financent les initiatives d’enseignement du normand reconnu comme une langue à part entière, l’avenir et la pérennité de la culture première de ces îles est compromis.
Soyons réalistes, il faut si possible dépasser l’isolement dans son petit pays pour que survive une langue d’aujourd’hui à travers cette immense région de la Normandie. L’urgence fait qu’il n’est pas interdit de notre point de vue d’utiliser un mot oublié ou inconnu dans son village et qui serait vivant ailleurs… Le risque dénoncé par certaines bonnes âmes d’en arriver à une « langue moyenne » un peu uniforme est moins grand que celui de l’oubli définitif dans la poussière des bibliothèques et des cimetières…
Notre préoccupation n’a pas été de situer les lieux où ces mots sont utilisés, même si cela a été quelquefois précisé. Ce travail fastidieux aurait été présomptueux : il existe un Atlas linguistique de la Normandie et différents travaux de spécialistes sur ce sujet.
Bien sûr certains mots disparaissent car les techniques qui leur sont liées ne sont plus guère pratiquées. Nous avons tenu cependant à inclure des domaines qui font encore la réputation et la culture de la Normandie : le vocabulaire du cheval, de la pomme et du cidre, de la pêche et des coquillages ou crustacés, Etc. Mais la surprise vient de la précision et du nombre de mots normands correspondant parfois à un vocabulaire français très restreint. Pas seulement sur le thème des divers types de pluies qui arrosent la région ! Il suffit de feuilleter ces deux dictionnaires pour s’en rendre compte. Jusqu’à quarante-huit mots normands parfois pour un seul en français ! Pour décrire par exemple le caractère des gens (des femmes ou des hommes !), les adjectifs ne manquent pas. Souvent péjoratifs ! Mais l’humour tempère la violence de ces mots, et aujourd’hui, c’est avec amusement que nous pouvons les lire ou les utiliser…
Car si le travail des deux équipes d’auteurs (hommes et femmes) fut considérable pendant sept années de recherches et de dialogue, il fut aussi placé sous le signe de la bonne humeur : rencontres très agréables et passionnantes autour d’un feu de bois, d’une brioche et d’eune moque de bouon beire…
La langue normande a-t-elle une unité ?
Oui : partout les Normands disent peire, feire, beire, pour poire, foire, boire. Mais ce n’est pas du français déformé… En effet le son oi n’apparaît en français qu’au XIIe et XIIIe siècle comme l’explique le Dictionnaire historique de la langue française Le Robert sous la direction d’Alain Rey. Le phonème e (é) latin a été conservé en Normandie et dans l’Ouest de la France (Bretagne gallèse, Poitou,…) à travers les siècles mais il s’est diphtongué en ou-é à Paris (Le Roué, c’est moué disait Louis XIV) puis en ou-a écrit oi : étèle, éteile, étouèle, étoile...
Le son eu qui correspond au u français (plleume, leune…) est également un trait général du loceis normaund et se retrouve en Picardie cette fois-ci.
L’Essai de grammaire normande publié par l’Université Populaire du Coutançais montre également qu’une grande unité est évidente dans la conjugaison et la syntaxe, différenciant le normand du français. Et ce malgré la transmission orale au cours des siècles sans aucun enseignement de grammaire…
Mais il existe d’autres particularités, parfois propres à l’Ouest de la Normandie comme le v qui a donné gue en français : eun vêpe (une guêpe), du latin vespa…, la Baie des Veys (les gués qui permettent de traverser les rivières), Vautier pour Gautier, William pour Guillaume…
A l’Est, le r disparaît plus souvent qu’à l’Ouest de la Normandie. Les marins normands, premiers arrivés très souvent en Guadeloupe, Martinique et Réunion ont laissé des traces de leur langue dans les créoles d’aujourd’hui, en particulier cet affaiblissement du r. Étonnant, non ?
Le normand a-t-il conservé des mots vikings ?
Le normand est une langue d’oïl essentiellement issue du latin, avec une influence germanique et scandinave plus marquée en Cotentin, Bessin, Pays d’Auge, Pays de Caux... (Ce qui veut dire que la division administrative de la Normandie en deux, une soi-disant « basse » et l’autre « haute » selon une frontière Nord-Sud qui les sépare, aurait été plus justifiée d’un point de vue linguistique et culturel si la coupure avait été une ligne horizontale d’ouest en est !).
Le vocabulaire apporté par les Vikings s’est mélangé aux mots d’origine latine jusqu’à faire oublier en partie l’orthographe originelle scandinave. Cependant les mots norrois sont encore nombreux dans la langue normande d’aujourd’hui après onze cents ans d’intégration. Pas seulement en ce qui concerne le vocabulaire de la mer. Nous n’avons pas voulu cependant faire un dictionnaire étymologique. Vous pouvez vous reporter à la liste citée sur le trige magene.fr , ou bien au livre de Jean Renaud cité en bibliographie.
Autre grande et nette coupure, le parler normand du Sud de la Normandie se distingue de celui du Nord. Il est plus proche du français : on dit au Sud eune pouche et non eune pouque, eun chat et non eun cat, de la cendre et non de la chende. Il n’empêche que des auteurs ont écrit en normand au sud de la « ligne Joret », du nom de ce linguiste qui a tracé l’isoglosse du che et du que (quemin / chemin) et du che et du ce (chent et cent).
Comment écrire le normand malgré les différences locales de prononciation ?
Remarquons qu’en France, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, la prononciation du français varie beaucoup et que le vocabulaire propre à chaque région existe, ce qui n’empêche pas chacun de dire qu’il parle français et de se faire comprendre (85% du vocabulaire est commun à toutes les régions). Sans compter du français parlé au Québec, en Belgique, en Suisse, en Afrique…
La Bretagne-ouest de langue celte connaît quatre grandes variations linguistiques. Aucun dictionnaire n’embrasse l’ensemble de la langue corse, les vallées isolées ayant connu des évolutions particulières… Et pourtant, nul ne parle plus de « patois » pour la langue bretonne ou le corse en ce XXIe siècle… Le picard, le gallo, le poitevin, le morvandiau, le wallon, le champenois, le normand sont des langues à part entière. Leur variété interne est une richesse !
Ce n’est pas facile d’écrire dans une langue qui n’est pas enseignée (et ce n’est pas facile d’écrire en français malgré les heures de cours qui y sont consacrées !) ; il n’existe pas d’Académie normande qui impose une graphie et supprime une partie du vocabulaire comme a pu le faire Malherbe (Normand né à Caen !) au XVIIe siècle pour le français. Cependant, l’orthographe actuelle la plus satisfaisante, utilisée partout à l’Ouest de la Normandie, et moins fréquemment à l’Est, fut peu à peu mise au point par les auteurs normands à l’époque contemporaine, avec Georges Métivier à Guernesey dès 1830. Auteur de milliers de vers en normand, il a été le premier par exemple à utiliser au XIXe siècle le signe ll pour noter le l mouillé après b, c, f, g et p. : bllé, cllé, flleu et flleur, gllu et gllèche, i plleut. Ainsi, eun cllos se prononce (pour faire simple) « kiô ». Alors que calitchumbelet écrit belet se prononce « calitchimblé », de même que goubelin se dit « goublin » et Carteret… « Cart’ret ».
Les rédacteurs de dictionnaires et les auteurs de récits ou de poèmes du Cotentin se sont préoccupés avec réussite dès les années 1880 de la cohérence de leur graphie. Cette graphie reprend des signes utilisés dès le Moyen Âge : oun (on long, mais ne pas dire oune), aun (qui se lit an, ain ou a-on selon les régions).
Les diphtongues sont nombreuses : âo, ouo, yi, yin (i nasalisé que le français ne connaît pas) : byin peut se prononcer bi, bin,… La graphie ei, sous l’impulsion du linguiste Fernand Lechanteur, a remplacé dans un souci de simplification la douzaine de graphies utilisées avant 1950 : beire (boire), peire (poire), mei (moi) sont très évidents à utiliser. Ainsi mei se distingue de la mé (la mer).
La complexité de la prononciation se retrouve même dans les voyelles simples : le signe é se prononce entre le e et le é français ; et donc attention : le e non accentué est un e muet (autrefois souvent noté apostrophe). Eun quemin se prononce « un kmin » et le quémin se dit « l’quémin ».
Devant une consonne, men, ten, sen se disent man, tan, san. Et devant un nom commençant par une voyelle, men, ten, sen, les, des se prononcent m’n, t’n, s’n, l’z, d’z, par exemple les ouésiâos se prononce l’z ouésiâos.
Les verbes écrits en aer se prononcent selon les microrégions é, a, ou o : acater, acata ou acato.
Les consonnes ont une prononciation qui peut varier localement : qu devant é ou i est le plus souvent palatalisé en Normandie de l’Ouest. Ainsi, qui se prononce la plupart du temps « tchi » : qui qu’i dit ? De même, gu devant e, i, u se prononce fréquemment dj : guette !
Le h dit aspiré est en fait fortement expiré. Déhait (petit malheur) se prononce « dérhait » et ressemble au « j » espagnol ou au « ch » allemand.
Ainsi, pour faciliter la lecture, les qu, gu, h qui relèvent de ces prononciations ont été soulignés dans le dictionnaire normand-français. Aundré Smilly, auteur de Flleurs et plleurs dé men villâche et de Treis files a également fait ce choix dans ses livres.
Si la graphie littéraire actuelle est le plus souvent utilisée dans ces deux dictionnaires jumeaux, nous n’en n’avons pas fait une règle intangible : diverses prononciations et graphies sont souvent proposées sans a-priori.
La conservation de la pratique du normand et des autres langues des régions de France peut-elle nuire à l’apprentissage du français ?
Remarquons d’abord que, comme la plupart des autres langues régionales d’oïl surtout, le normand a servi de terreau à la formation de la langue française. Avant le XIIIe siècle, aucun auteur connu n’a écrit en français à Paris, alors qu’en Picardie, en Champagne et en Normandie, des textes de très grande valeur furent écrits « en langue d’oïl » aux IXe, Xe, XIe et XIIe siècles. A Paris, on écrivait encore en latin…
Nous pensons également que ce Trésor normand peut être encore utile au français dans la recherche de mots nouveaux, par exemple pour éviter la domination de l’anglais.
Mais ne vaut-il pas mieux apprendre l’anglais maintenant ?
En 1066, Guillaume, Duc de Normandie, débarqua avec ses soldats en Angleterre : pendant trois siècles, le « franco-normand » fut la langue maternelle des rois, parallèlement à la langue du peuple d’origine germanique. Une bonne partie du vocabulaire anglais (plus de la moitié) est issu de celui du normand ou du français du Moyen Âge. Ainsi, les mots que l’on méprise souvent sur le continent sous le vocable de « patois » ont parfois obtenu une diffusion planétaire en s’étant fondus dans ce qui est devenu l’anglais d’aujourd’hui ! Retour à l’envoyeur. Quand vous louez une voiture en « leasing », cela signifie simplement « à voute leisi »…
Il est donc parfaitement utile d’apprendre à écrire et parler une langue régionale, plus une langue nationale et bien sûr plusieurs langues étrangères (en n’oubliant pas les langues européennes minorisées elles aussi : le grec, le roumain… et que Claude Hagège recommande de faire apprendre dès l’école primaire d’abord plutôt que l’anglais dominant auquel personne ne peut plus échapper).
Au contraire, l’usage d’une langue régionale permet de développer la capacité du cerveau qui est programmé jusqu’à onze ans pour apprendre sans effort toute langue ; et ainsi il est facile ensuite de passer plus aisément d’une langue à l’autre, comme le font la plupart des Africains qui maîtrisent souvent trois langues.
Les langues meurent très vite sur notre planète mondialisée. Mais si un peuple décide de sauver sa langue rien n’est perdu. Ces dictionnaires peuvent être un outil, parmi d’autres, comme peut l’être aussi la chanson, pour aider à la renaissance de la littérature en normand.
Imaginez que chaque école de Normandie puisse utiliser ce « Trésor normand » et que les maîtes d’école y consacrent un peu de temps…
Il ne faut pas croire à la fatalité, mais plutôt à l’engagement des citoyens pour la protection de la biodiversité et de la culture dont nous avons hérité, magène byin.

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La Région Normandie est heureuse d’offrir à tous les lycées de la Région un dictionnaire de la langue normande. Pilier de notre identité, notre patrimoine linguistique doit être préservé et cet ouvrage est un outil précieux pour y parvenir.
Le normand, né de la langue d’oïl au Moyen Âge, a traversé les siècles et continue à être parlé aujourd’hui par des milliers d’entre nous.
L’histoire retiendra que le Duc de Normandie, devenu Guillaume le Conquérant lorsqu’il fut couronné roi d’Angleterre le 25 décembre 1066 à Londres, fit du normand la langue du pouvoir et qu’elle devint la plus utilisée dans la littérature anglaise aux XIe et XIIe siècles.
Témoin de notre histoire, reflet de notre passé, le normand représente à lui seul une richesse extraordinaire pour tous les amoureux de notre Région.
Alors que la Normandie a retrouvé son unité depuis le début de l’année 2016, nous nous devons d’assurer la préservation, la valorisation et la transmission de notre identité.
Cette identité qui se traduit par notre langue, notre histoire, notre culture et nos traditions fait de la Normandie l’une des régions les plus connues du monde. Cet héritage, atout incontestable, est une fierté pour les quelques 3,5 millions de Normands qui la font vivre.
Je souhaite donc que cet ouvrage, rendu possible grâce à l’exceptionnel travail de passionnés de la Normandie, vous donne l’envie de participer à la conservation de notre langue, pilier de notre patrimoine immatériel commun.
Seyouns fyirs de noute si taunt belle Nourmaundie et de noute loceis* ! (Soyons fiers de notre si belle Normandie et de notre langue !)
Hervé Morin
Président de la Région Normandie

Autres dictionnaires :

• Dictionnaire du patois normand (Basse-Normandie) par Édélestand et Alfred Du Méril (1849)
• Glossaire du patois normand (Basse-Normandie) par Louis Du Bois augmenté par Julien Travers (1856)
• Glossaire du patois du val de Saire (Manche) suivi de remarques grammaticales, par Axel Romdahl (1881)
• Essai sur le patois normand du Bessin et dictionnaire étymologique, par Charles Joret (1881)
• Le parler populaire dans la commune de Thaon (Calvados) par Charles Guerlin de Guer (1901)
• Le patois normand de La Hague (Cotentin) par Jean Fleury (1886) : phonétique, glossaire étymologique, textes
• Dictionnaire de patois normand en usage dans la région centrale de la Normandie, par Henri Moisy (1887)
• Étude sur le langage de la banlieue du Havre par Camille Maze (1903) grammaire et dictionnaire
• Dictionnaire du patois du pays de Bray (Seine-Maritime) par Jean-Eugène Decorde (1852)
• Glossaire de la vallée d'Yères (pays de Bray) par Achille Delboulle (1876)
• Petit dictionnaire du patois normand en usage dans l'arrondissement de Pont-Audemer, par Louis-François Vasnier (1862)
• Dictionnaire du patois normand en usage à Louviers et dans ses environs, par Lucien Barbe (1907)
• Memento du patois normand ou Recueil courant de divers mots, expressions et locutions en usage dans le pays de Caux, par A. G. de Fresnay (1881)
• Dictionnaire du patois normand en usage dans le département de l'Eure, par Eugène Robin (1882)
• Remarques sur quelques expressions usitées en Normandie, leur emploi par certains auteurs, leur origine, leur étymologie, par Gustave Le Vavasseur (1878)
• Les principales familles scandinaves dans le vocabulaire des parlers de Normandie par René Lepelley, in Annales de Normandie (1982) : les mots d'origine scandinave
• Glossaire des termes normands employés par Barbey d'Aurevilly dans L'ensorcelée par René Lepelley, in L'information grammaticale (1988)
• La fête qui marque la fin de la moisson, carte de l'Atlas linguistique et ethnographique normand, par Pierre Boissel et Catherine Bougy, in Cahier des annales de Normandie (1995)
• La traite à l'herbage dans le Bessin entre les deux guerres, par Pierre Boissel, in Cahier des annales de Normandie (1983)
• Le vocabulaire des pommes dans le parler normand du val de Saire (Cotentin) par René Lepelley, in Langue française (1973)
• Travail et vocabulaire du blé dans le Val de Saire avant la Seconde Guerre mondiale, par René Lepelley, in Cahier des annales de Normandie (2002)
• Travail et vocabulaire du foin (1996)
• La cuisine dans une ferme normande, étude du vocabulaire, par René Lepelley, in Annales de Normandie (1967)
• L'élevage des bovins en Normandie, étude lexicologique, par René Lepelley, in Annales de Normandie (1968)
• Situation et vocabulaire de l'élevage laitier dans le pays de Caux (partie orientale) par Pascal Bouchard, in Cahier des annales de Normandie (1983)
• L'héritage maritime norrois en Normandie par Jean Renaud, in Cahier des annales de Normandie (1995)
• Le genre des mots d'emprunt norrois en normand par Albert Sjögren, in Romania (1928)

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