LA HAGUE, MEN TRIGE. (2022) version CD

Théo chante ici la Hague du grand poète Côtis-Capel. La Hague, cette terre de granite insérée en pleine mer, battue en permanence par des vagues infatigables. Le poète nous emmène dans cet univers où il a vécu. Il y fut pêcheur, confronté à la force des éléments. Il y fut aussi prêtre. Cette vie intense, unique sans doute, lui a inspiré des poèmes forts et émouvants. Le piano et les arrangements de Jean-Jacques Marin et la voix de Théo nous transportent dans son univers. Quel voyage ! D.B.

  • Version CD

 

10,00 

Durée : 50 mn
Chansons interprétées par Théo Capelle
Paroles : Côtis-Capel, sauf "Le grényi" d'Alphonse Allain et "Qui temps !" de Gaspard Brey.
Musiques : Daniel Bourdelès
Arrangements : Jean-Jacques Marin

Prise de son et mixage : Jean Quétier, Albert Studio de Ste-Mère-Eglise, et Jean-Jacques Marin.
Pochette et livret conçus par Rémi Pézeril et ICL-Graphic Valognes.
La plupart des poèmes sont aussi traduits en français dans le livret de 24 pages. Traduction : Guy Pichon.
Photos : Rémi Pézeril, Pierre Casadei (sur le poème Rases-Bannes), Alexandre Boivin (portrait de Côtis-Capel).

Tirage du CD : Société Nouvelle AREACEM, Tourouvre (Orne).
Production de l'association Magène, la Luzerne de Haut, 50260 Bricquebec.

Un grand merci à notre formidable public qui nous accompagne depuis des années.

Qu'en dit la presse ?

"Ils subliment la Hague en chansons"

Avec son nouvel album "La Hague men trige", Magène livre une véritable déclaration d'amour à ce territoire.
Fondée en 1989 afin de créer un répertoire de chansons visant à sauvegarder et faire vivre la langue normande, l'association Magène vient de sortir son 16e album, "La Hague, men trige", "La Hague, ma terre", complètement autoproduit.
La Hague de Côtis-Capel
"Théo Capelle chante ici la Hague du grand poète et prêtre Côtis-Capel, cette terre de falaises insérée en pleine mer, battue en permanence par des vagues infatigables", explique Daniel Bourdelès, composoteur des musiques. Le poète nous emmène dans cet univers où il a vécu et où, en tant que pêcheur, il a été confronté à la force des éléments. Cette vie intense, unique sans doute, lui a inspiré des poèmes forts et émouvants.
Plusieurs chemins réunissent Théo Capelle et Côtis-Capel : les paysages de la Hague d'abord, la mer qui ronge les falaises, les rochers "Rases-Bannes", le boués-jaun (l'ajonc épineux aux fleurs jaunes), la terre et les pommiers du bocage.
La chanson comme apprentissage
Plusieurs chansons reprennent dans cet album-testament la célébration du pays. "Le piano, les arrangements de Jean-Jacques Marin et la voix de Théo Capelle nous transportent dans la vie des gens d'ici au fil des saisons, confie Rémi Pézeril, président de l'association. C'est une poésie qui va droit au coeur". La chanson est un bon moyen pour écouter les sons complexes des voyelles et d'apprendre le vocabulaire de la langue normande. Ce n'est pas possible, en étant spectateur d'un seul concert, de sasir tous les sens des mots. Il faut être curieux, ouvert à la différence pour apprécier. C'est une rencontre avec une culture très riche. "Sans la langue de la Hague, la Hague ne serait plus la Hague !".
La Manche Libre - 11/03/2023

"La Hague men trige", du Magène symphonique pour chanter Côtis Capel.

Une année 2022 riche en cédés normands, Mes souliers sont rouges au printemps, puis La loure cet été et Boujou Jazz Factory cet automne. Et maintenant ce 16e opus de Magène, depuis 1989, avec toujours Théo Capelle au chant, Daniel Bourdelès aux compositions, plus un nouveau musicien et arrangeur normand au piano et claviers divers et surprenants, Jean Jacques Marin.
Un arpège de guitare, qui sonne comme une vraie, débute le disque, tel un hommage au guitariste historique du groupe Jean Louis Dalmont, disparu cet automne. Musique, donc, un poème en langue normande de Côtis Capel (Albert Lohier 1915-1986), dans lequel sont décrites les émotions ressenties pendant : Veire, fâot s’assyire et écouotaer, no se troue touot âote quaund no s’éville. (Oui, il faut s’assoir et écouter, on se trouve tout autre quand on se réveille.)
Un bon conseil pour se laisser emporter par cet album dont presque tous les titres sont de sa belle plume. Un est d’Alphone Allain de Cherbourg (Le grényi) et l’autre de Gaspard Brey du Val de Saire (Qui temps!) histoire d’élargir un peu au Cotentin. Mais la Hague reste omniprésente comme le titre l’indique en référant à deux poèmes différents, Ô ma Hague et Men trige, qui avec Mes Saisouons sont une ode vibrante au petit pays haguard du poète. Sans oublier les gros rochers qui protègent sa terre de la mer (Rases-Bannes). On trouvera d’autres de ses textes sur la mer dans le précédent Magène, Les diries de la mé [voir notre chronique].
Prêtre-ouvrier, il est sensible aux malheurs du monde (Mâle herbe) aux gens des petits métiers (La petite couoturyire) lui qui était marin-pêcheur. Il reste pourtant optimiste dans son quatre quatrain pour le nouvel an (Jouo de l’Aun).
Les arrangements ont été confiés au pianiste Jean Jacques Marin qui, avec ses claviers, enrobe la voix du chanteus de tous les sons possibles, cordes, bois et vents, même si le piano reste à la base. Et les mots s’en trouvent enluminés.
Alain Lambert - musicologie.org

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